DUNKIIN’ANALYSE: MB3FIVE aka Marvin Bagley – BIG JREAMS

Aux alentours du 20 juin, juste avant la draft NBA, les échanges les plus virulents n’etaient pas ceux entre les GMs des différentes équipes voulant trade up ou obtenir A.Davis (cf Lakers / NOLA) et avait par ailleurs lieu sur un parquet ou un bureau mais dans des studios d’enregistrements. Damian Lillard et Marvin Bagley tous deux possédant une double casquette joueur/rappeur s’attaquent via une disstrack envoyé à l’autre annonçant un début de beef vite enterré par les gros événements que sont la draft et la free agency d’autant plus qu’aucun des deux artistes n’ayant surenchéri.Deux mois plus tard, en août, les deux NBAers rappeurs reviennent sur le devant de la scène non pas avec un ballon mais avec un micro en main.Aucun beef ravivé mais une sortie d’album chacun, tout d’abord BIG DOLLA, 3e album de Damian Lillard / Dame DOLLA que nous avons analysé ici. Deux semaines plus tard ce fut au tour de Marvin Bagley / MB3Five de sortir son premier album « Big JREAMS » de fait traitement égal à Dame a lui de passer sous la loupe de la Dunkiin’analyse et qui sait chambouler le classement des NBAers artistes.
Avant de rentrer dans le vif du sujet, petit focus sur la jeune carrière musicale du sophomore des Sacramento Kings. Marvin Bagley sort tout d’abord une mixtape « Don’t Blink « , quelques jours avant la draft 2018, celle qui le verra être sélectionné en 2e position. Puis lors de son année rookie, le joueur reste en activité sortant quelques sons amenant jusqu’à son premier vrai album, BIG JREAMS. Son pseudonyme d’artiste MB3Five, clairement constitué des initiales ainsi que du numéro de maillot de Marvin Bagley (35). Niveau surnom NBA pourquoi pas, niveau surnom musical ça fait plus modèle de moto-bécane mais on ne juge pas sur ça, à lui et l’écoute de son BIG JREAMS de nous faire non pas lever en Y mais Le V de la victoire

Pour faire court :
Un album diversifié par de multiplies styles et inspirations mais tournant autour du même thème ce qui peut été mis sur le compte de sa jeunesse.Des feats moins ronflants musicalement que celui de Dame mais plus en lien avec l’univers NBA.Des sons à garder d’autres qui seront plus skipper pour un album qui percera et se fera connaître difficilement en dehors de la communauté NBA d’autant plus que là où Dame DOLLA est considérable comme un artiste à part entière, MB3Five reste quand même pour l’isntant et peut être que jeunesse et expérience de vie oblige, essentiellement centré sur le basket-ball dans ses œuvres musicales.

La Cover : 

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 Une cover mystique et coloré qui nous montre un Marvin Bagley priant à côté d’une fenêtre avec des barrières qui donne sur une sorte d’illumination spirituelle au ton chaleureux. En bas de la cover le nom de l’album, BIG JREAMS est inscrit reprenant les couleurs visibles par la fenêtre. La cover prend son sens avec la double signification de BIG JREAMS, si d’emblée on pense à une mauvaise écriture de Big Dreams, Bagley a révélé via Twitter, la signification de JREAMS, qui est en fait un acronyme, Jesus Rules Everything Around Me. L’acronyme fait comprendre le choix de Marvin Bagley de mettre la ce halo spirituel au centre de la cover et de ne voir l’artiste que sur le côté, priant pour accorder sa confiance à une figure divine pour réaliser ses rêves.

 
Une cover mystique et coloré qui nous montre un Marvin Bagley priant à côté d’une fenêtre avec des barrières qui donne sur une sorte d’illumination spirituelle au ton chaleureux. En bas de la cover le nom de l’album, BIG JREAMS est inscrit reprenant les couleurs visibles par la fenêtre. La cover prend son sens avec la double signification de BIG JREAMS, si d’emblée on pense à une mauvaise écriture de Big Dreams, Bagley a révélé via Twitter, la signification de JREAMS, qui est en fait un acronyme, Jesus Rules Everything Around Me. L’acronyme fait comprendre le choix de Marvin Bagley de mettre la ce halo spirituel au centre de la cover et de ne voir l’artiste que sur le côté, priant pour accorder sa confiance à une figure divine pour réaliser ses rêves.

Les Sons de l’album :

Can’t stop us: Premier son de l’album, Marvin donne le ton sur le message de son album, « They can’t stop us » on l’assimile direct à la détermination et la soif de vaincre de la Jeunesse Sacramento. MB3Five ne démérite pas par son flow et s’occupe même du refrain sur une instrumentale un peu jazzy et qui se laisse traîner, semblable à « Championship » de Meek Mill bien que l’énergie micro en main de l’ancien de Duke soit malheureusement loin d’être similaire au rappeur de Philadelphie ce qui aurait pu apporter encore plus de crédibilité et faire prendre un peu plus au pied de la lettre le « Can’t stop us »
✅: Le son qui fit parfaitement dans les vestiaires après une victoire ou bien en voiture que ce soit pour une petite ballade ou une course poursuite mais Dunkiin vous déconseille cette dernière option 😉

Had to Make It : Premier invité de cet album, FamousLos que l’on retrouve sur le premier couplet et le refrain. L’homme qui s’est fait connaître par ses vidéos d’imitations et de réactions à l’actualité NBA possède lui aussi une casquette de rappeur avec déjà un album à son actif. Pour ce qui est du son, les deux artistes sur une prod entraînante et mélodieuse font part de leur détermination et les efforts consentis pour réussir à atteindre les prémices de leurs rêves, « I was working on my game, now I’m ballin’… »
✅: Le son qui fit parfaitement entre potes pour célébrer et se remémorer les réussites de chacun, les victoires communes sur tous les défis possibles que ce soit renverser la tendance d’un match ou avoir son année/augmentation

Greatness: Ambiance plus calme, toujours introspective, MB3Five et son flow efficace accompagné de la douce voix de Lecsi Tomorrow s’efforce de suivre la voie de la « Greatness » pour réussir dans la vie. Et comme il le dit « Always had a dream I would go pro ».
✅: Le son qui fit parfaitement en fin fin de soirée, tranquillement posé avec ses amis avant de tomber dans les bras de Morphée 

Going Crazy : Un son radicalement différent puisqu’il s’agit d’un banger, Bagley est beaucoup plus énergique accompagné d’une Shylynnitaa très efficace dans un rôle à la Nicki / Cardi B et qui lance d’ailleurs un « Give me the Ball and I’m scoring like Jordan » punchline jamais très novatrice mais qui colle bien avec l’univers principal de son compagnon sur ce duo 
✅: Le son qui fit parfaitement en soirée type club 

Hate to see it: Accompagné de Nato en feat, MB3Five rechange encore d’ambiance et livre l’un des sons les plus tristes de l’album, ou le basket est toujours abordé le tout avec un ressenti d’inspiration du style de Drake par exemple (n’y voyez point d’éloges ni critiques douteuses juste une ressemblance, un écart de niveau subsiste tout à fait logiquement et MB3Five peut vouloir montrer dans son album, sa polyvalence et ses goûts sur différents styles)
✅: Le son qui fit parfaitement de nuit, seul, pour ressasser souvenirs et émotions 

Y.K.T.V : Nouvel acronyme décidément, celui ci signifie You Know The Vibe, 4 mots qui représente le refrain d’un son 100% NBA puisqu’il réunit Marvin Bagley et Iman Shumpert qui fut son coéquipier à Sacramento une bonne partie de la saison. Le duo s’échangent les couplets et s’accorde bien, prometteur pour la suite que ce soit sur les terrains ou en studio.
✅: Le son qui fit parfaitement en été, pour écouter avec son meilleur pote

Big Jreams: Son éponyme de l’album, c’est aussi le premier à avoir été dévoilé, sorti en single en novembre 2018. MB3FIVE balance un banger à l’instru entêtante tout comme le refrain sur fond d’egotrip ainsi que des aspirations et rêves du jeune rookie renforçant le jeu de mot autour de la signification de JREAMS. De plus MB3FIVE place quelques petites références basketball par ci et petites références rap par la (Drake, Nas..)
✅: Le son qui fit parfaitement pour se motiver, avant un match, en voiture…

Untouchable (Interlude): Interlude d’environ 1m30, MB3FIVE kick un peu avant de devenir plus mélodieux et chantonné sur la fin.

Lately: Toujours question de la réussite du rappeur/joueur dans ce son assez court (2m10s) qui ne se démarque pas spécialement par une plus value particulière si ce n’est un refrain un peu plus mélodieux assuré par Marvin Bagley lui même
✅: Le son qui fit parfaitement placé en transition entre vos sons préférés dans une playlist pour bouger la tête quelque peu sans trop calculer 

We Ready : Tout comme « Can’t stop us » ce titre symbolise l’état d’esprit que l’on peut imaginer de la jeune équipe des Sacramento Kings prête à en découdre et jouer son va tout dans la wild wild conférence Ouest. MB3FIVE est efficace avec un tempo plus haut débit, le refrain se retient, tandis que Jordyinadaze et son style proche d’un Tory Lanez apporte un contraste bienvenu.
✅: Le son qui fit parfaitement pour se chauffer, s’ambiancer entre potes, en voiture ou avant de partir en soirée

Ride for Me: Marvin Bagley accompagné de Yelli propose ici l’un des titres de l’album au rythme le plus lent avec « Hâte to see it » et sans doute l’un des plus introspectifs
✅: Le son qui fit parfaitement dans des moments calmes, plutôt la nuit, a écouter seul ou avec une personne qui tient à cœur 

What They Want: L’ambiance change encore une fois drastiquement d’un titre à l’autre, sur ce son Bagley sort une instru résolument old school & west coast démontrant encore une fois son envie de montrer ses capacités sur différents styles 
✅: Le son qui fit parfaitement avec un peu de nostalgie, en voiture surtout celles avec ressorts et suspensions

Better : On repasse à un rythme plus lent sur cet avant dernier son ou MB3FIVE est accompagné au refrain par Jean-Luc qui malgré son nom d’artiste n’apportera pas de french touch sur l’album étant complètement américain. On peut noter un nouveau son avec un titre démontrant les ambitions du sophomore (Can’t stop us, Better, We Ready, Had to make it…)
✅: Le son qui fit parfaitement dans des moments calmes 

Still Jreamin’ (Outro) : Sur ce dernier son de cet album, MB3FIVE clôture proprement en associant ses rêves et sa foi sur une instru rafraîchissante aux influences gospel & Kanye West. Il est question de rêver grand, de continuer de rêver jusqu’au bout, mais aussi nous retiendront le « I’ve been ballin like I’m Magic » ainsi que les dernières mots de l’album consistant en une prière et un Amen preuve encore une fois de l’importance de la foi chez Mr Bagley
✅: Le son qui fit parfaitement pour une fin…en attendant une suite 

La date de sortie:

Sortie le 24 août, un samedi, l’album ne souffrait pas de la concurrence de sorties d’autres albums sortant habituellement les vendredis et de toute façon un changement de date n’aurait pas eu un grand impact, diminuant ou boostant les écoutes de l’album pour simple raison que nous allons voir en conclusion et ce sans transition.


BIG JREAMS est un premier album intéressant, si certains sons seront vite oubliés d’autres valent le coup selon bien sûr les goûts et envies de chacun. Niveau stream sur Spotify, le son le plus écouté de l’album est le son éponyme qui totalise environ 55K mais est sortie depuis novembre 2018, le reste des sons les plus écoutés sont aux alentours des 4K écoutes. Bien entendu les chiffres ne sont pas une preuve de la qualité d’un projet qui se juge essentiellement par les oreilles cependant à titre de comparaison les sons du dernier album de Damian Lillard tournent en moyenne à 300K écoutes toujours sur Spotify. Cela signifie bien une chose, dans la hiérarchie des NBAers rappeurs, Dame DOLLA possède une meilleure notoriété et logiquement, à la fois en tant que basketteur mais aussi en tant qu’artiste ayant déjà sorti 3 albums et pouvant sortir des clips vidéos, ayant les paroles de chacun de ses sons sur Genius mais surtout il peut réunir des artistes bien plus connus sur la scène musicale que Marvin Bagley (Lil Wayne, Jeremih…)augmentant la fourchette de personne qui seront potentiellement amené à écouter l’album de Dame (pas que des fans de basket). Damian Lillard a le statut 2-way célébrité, Bagley pas encore mais s’il continue pourra s’en doute y prétendre d’autant plus qu’il est bien plus jeune. Reste à MB3FIVE de se démarquer un peu plus de l’étiquette basketteur qui rappe en essayant de montrer sa polyvalence sur différents styles/inspirations, mais d’essayer de d’affiner justement son propre style que ce soit au niveau de la voix, des instrus, des thèmes abordés…Mais en tout cas que ce soit sur les terrains de basket ou dans un studio d’enregistrement, MB3FIVE a tout l’air d’une belle promesse, sa rookie year aussi bien sportive que musicale s’achève, hâte de voir la suite

Joseph Boyer

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