Au cours de ce mois de mai, j’ai eu la chance d’échanger via Twitter avec Justin Rowan. Ce nom parlera aux fans les plus assidus de la grande ligue, puisque Justin couvre l’actualité des Cleveland Cavaliers au Canada. Et à ce titre il fait partie intégrante des instances NBA, et a accepté gentiment de répondre à certaines de mes questions sur son rôle et son travail. Alors suivez moi, je vous emmène dans les coulisses de la couverture de la NBA.
Tout d’abord, Justin ne se considère pas comme un insider à part entière, pour lui il est juste un fan d’une équipe, et il essaye d’apporter sa pierre à l’édifice. « Je ne me considère pas vraiment comme un insider, dans le sens où je ne participe que rarement aux conférences de presse, et je ne cherche pas à le faire. J’ai simplement voulu apporter une chose qui je pense manquait à la couverture médiatique des Cavs et que j’aurais aimé entendre ou voir ».
Et comme vous le savez, il y a autant de manières de procéder que de personnes sur cette planète, et c’est la même chose pour la NBA. En effet Justin Rowan accorde énormément d’importance au fait d’amener du fun, de la légèreté et de la bonne humeur dans son travail. « Ce que je veux faire plus que tout dans l’approche de mon travail c’est faciliter le dialogue autour de notre sujet, tout en gardant ce côté décalé. Mais aussi y apporter des invités qui ont du savoir à faire connaître et avec lesquels j’entretiens de bonnes relations. Il faut qu’on arrête de se prendre au sérieux parfois, c’est que du basket ».

Photo extraite de son Instagram (@justin_rowan11)
Mais ce qui est encore plus intéressant pour lui, c’est d’être proche de son public, et ceci, c’est peut être une déformation professionnelle du à ses études. « La chose la plus importante dans ce milieu, c’est le relationnel. Prendre le temps de parler aux gens, de leur répondre, de les aider… Il faut donner l’impression de toujours être disponible, c’est comme ça que les gens se fidélisent. J’ai été à l’université pour travailler dans le marketing, donc j’utilise énormément cet aspect dans mon travail ».
Alors vous allez peut être vous demander comment faire pour se lancer ? Et bien pour Justin ce fût plutôt simple comme raisonnement, pour lui, tout ça devait passer par internet. « Il me fallait absolument un support pour parler de basket. Alors avec l’émergence d’internet et des réseaux sociaux je me suis dis qu’il fallait me lancer. Et puis je pars du principe que si tu fais du travail de qualité, les gens seront au rendez vous. Et même si certains n’accrochent pas avec ma personnalité, car ils me trouvent trop bizarre ou trop cru, je m’en fiche, j’ai fais le choix d’être moi même et je suis très heureux du résultat ».
Toutefois, pour lui cela reste une passion. « Je n’ai jamais cherché à en faire mon métier, tout le monde voit ça comme une compétition mais pas moi. Et ce qui est plutôt marrant, c’est que c’est ça qui m’a permis d’avoir une audience, si je m’étais pris au sérieux je n’aurais sûrement jamais eu autant de succès que celui que j’ai aujourd’hui. Et grâce à tout ça, je suis très fier et très heureux de ma situation ».

Illustration du «Chase Down Post» sur le site officiel des Cavaliers
Et voici pour nous, on a fait un tour (plutôt rapide je vous l’admet) de la carrière de Justin Rowan. Un grand merci à lui pour sa disponibilité ainsi que sa sympathie. Et comme il l’a si bien dit pour clôturer notre entretien : « Lorsque l’on a une idée en tête, il ne faut plus attendre, il faut se lancer, faire du mieux possible, et surtout rester soi même ».
Yann Zerari