Introduction :
Le marché des signature shoes a explosé en NBA ces dernières années. En effet de plus en plus de joueurs se retrouvent à signer chez des marques pour créer leurs propres sneakers :
-Du côté de Nike, on retrouve : Lebron James, Kevin Durant, Kyrie Irving, Giannis Antetokoùnmpo, Paul George ou encore Kobe Bryant.
-Pour l’allemand Adidas : James Harden, Damian Lillard, Derrick Rose, John Wall ou encore Donovan Mitchell.
-Chez la marque de Michael Jordan : Carmelo Anthony, Chris Paul, Zion Williamson ou Russell Westbrook.
Et même chez les marques de sneakers, de petits nouveaux se sont emparés de certaines stars :
-La marque New Balance, qui a signé le “funny guy”, Kawhi Leonard,
-Under Armour qui a réussi à s’accorder les faveurs du Chef Curry.
-Et même certaines marques chinoises sont même venu jusqu’au Etats-Unis pour signer des athlètes tels que Klay Thompson pour Anta, et Dwyane Wade pour Li-Ning.
-Mais ces dernières années ont aussi vus revenir une marque phare des années 90. En effet Puma a fait son grand retour sur le marché des sneakers en signant Deandre Ayton, Marvin Bagley III, Kyle Kuzma, Demarcus Cousins ou encore Michael Porter Jr. De la jeunesse prometteuse qui laisse éspérer la marque à un retour en force sur le devant de la scène.
-Et ces derniers jours on a encore pu assister a un comeback, mais cette fois ci par la petite porte. Converse, une marque majeure des circuits NBA dans les 60’s et 70’s, qui avait totalement disparu du marché des sneakers in game, vient de signer Draymond Green. Ce qui annonce peut être un retour en force de la marque.


Pourquoi un si grand changement ? :
La NBA sous l’ère David Stern est devenue un véritable bussiness qui prospère encore aujourd’hui avec Adam Silver. Les marques ont donc bien compris qu’il y avait de l’argent à se faire en signant des joueurs. C’est pour cela que ces dernières années plusieurs nouveaux joueurs, qui ne sont pas forcément de grosses stars NBA bien qu’ils soient de bons joueurs, se retrouvent signés chez des marques de sneakers. Alors qu’avant cet honneur était réservé qu’aux superstars de la ligue comme ce bon vieux Mike par exemple. Ce qui multiplie donc le nombre de paires présentes sur le marché. L’expansion des signatures shoes est aussi dûe à la mondialisation. Le fait que des marques chinoises comme Anta ou Li-Ning signent des athlètes américains étaient tout bonnement impensable dans les années 80 et 90. D’abord à cause du contexte politique tendu à l’époque entre les deux pays. Mais aussi car la mondialisation n’était pas à un point si avancé qu’actuellement. Et enfin, cette expansion est dûe à l’arrivée sur le marché de nouvelles marques américaines comme Under Armour (créé en 1996) avec à la tête de la marque Steph Curry. Ou New Balance qui à décidé en 2013 de changer sa politique commerciale en signant des athlètes, ce qui à donc amener à la signature de Kawhi Leonard, qui a vu sa première signature shoes, la Kawhi 1, sortir le 17 février 2020. En plus de ça, le retour de marques légendaires comme Puma ou Converse qui sont revenus dans la course, tout en gardant les trois mastodontes : Nike, Jordan et Adidas, a contribué à créé une plus grande diversité dans le monde de la sneakers.

Les signatures shoes dans la culture :
De nos jours, les signatures shoes sont rentrées dans la culture et dans le lifestyle. Il n’est pas rare de croiser dans la rue des personnes portant des Jordan, des Kobe ou même des Lebron, ce qui témoigne de l’interêt du public pour ce genre de paires.
Plusieurs sneakers cultes avaient même leur place dans des films, c’est par exemple le cas des Jordan IV portés par Vincent Cassel dans “les rivières poupres”. Ces mêmes Jordan sont également portés par l’humoriste Thomas Ngijol dans le film “Fastlife”, dans lequelle il embrasse la basket en la qualifiant de “top du swag”.
Mais ce n’est pas le seul film qui rend hommage à une sneakers. On peut également citer la Nike Air Command Force ou plutôt la Nike Air “Robinson”, une paire porté par Woody Harrelson dans le film “White men can’t jump”. Cette paire qui a été popularisé par le joueur des Spurs David Robinson, qui lui a donné son surnom. Bien qu’elle ne soit pas vraiment à la base une signature shoes, elle reste dans les mémoires assimilée à l’ancien joueur des Spurs.

Conclusion :
Pour la petite anecdote, le dernier joueur a avoir été M.V.P et à jamais n’avoir eu de signature shoes est….. Steve Nash en 2006. Ca fait donc 14 ans, cela témoigne encore une fois de la grande expansion de ce genre de paire.
Comme on a pu le voir, le marché de la sneakers et de la signature shoes est en pleine expansion ces dernières années, et cela pour un grand nombre de facteurs. Et elle ne risque pas de s’arrêter de si tôt avec l’arrivée encore et encore de nouveaux athlètes et de nouvelles filiales. On peut donc dire, pour notre plus grand plaisir, que la sneakers a de beaux jours devant elle.
Yann Zerari