Interview – Jérémy, Manager du Bshop Basketball

“On travaille dans un environnement top, on peut vivre de notre passion qui est le basketball à la base”, nous disait Jérémy, Manager du Bshop Basketball de Lille. Nous sommes allés à sa rencontre afin d’échanger avec lui au sujet de son magasin, qui est devenu une boutique de référence pour les passionnés de basketball a échangé avec nous

BShop Basketball 265 Rue Léon Gambetta, 59000 Lille

Dunkiin : Pouvez-vous vous présenter et nous expliquer votre rôle au sein du Bshop Basketball ?
Jérémy : Alors moi, mon prénom c’est Jeremy. Ici, on me surnomme Jay, tout
simplement parce que c’est le diminutif de Jérémy et que ça va plus vite. Cela fait un
an que je suis arrivé chez Bshop au poste de Manager, pour remplacer le Manager
précédent. Je viens de chez Foot Locker, où j’ai bossé pendant 16 ans. L’opportunité de pouvoir travailler dans un domaine qui me correspond nettement plus s’est présentée donc
je l’ai tout simplement saisie.

D : Vous n’êtes donc pas à l’origine du Bshop Basketball de Lille ?
Jérémy : Je ne suis pas à l’origine du magasin, c’est Guillaume Szaszczak qui en est à l’origine. Il a ouvert il y a deux ans et j’ai rejoint l’aventure il y a un an pour la gestion du magasin. Guillaume a ouvert le premier Bshop à Boulogne, il y a 7-8 ans maintenant. À Lille, le but était d’ouvrir une deuxième enseigne qui serait nettement plus importante que la première. Le premier magasin Bshop en mètres carrés, je pense que c’était 150-200 m². Ici [à Lille], on est sur du 900 m² en tout et pour tout.
Guillaume a pris les rennes de l’ancienne boutique à titre exclusif. Moi, je suis juste le
Manager. Je m’occupe juste de la gérance, c’est-à-dire, le coaching de l’équipe.


D : Comment vous est venue l’idée d’apporter une touche plus urbaine, avec les graffitis, les mannequins qui shootent ou encore la photo de Michael Jordan face au Utah Jazz ?
Jérémy : Déjà, |Michael] Jordan est un joueur qui parle à tout le monde, à tous les fans de NBA. Et le but était d’ouvrir une enseigne professionnelle, d’apporter un service de qualité mais dans un contexte et un décor plus original que ce que l’on trouve chez nos
concurrents. C’est-à-dire, quelque chose d’un peu plus « street », qui parlerait à plus de
monde, que ce soient les petits ou même les plus anciens. On a tous été bercés par la
NBA des années 90, par tout ce qui est coloré. Les personnes à l’origine du concept
voulaient vraiment faire quelque chose d’original et je pense que ça se voit
aujourd’hui, quand on voit la structure du magasin dans sa globalité. Il y a
la surface inférieure réservée au commerce, aux produits textiles et aux
chaussures. A l’étage, on a fait le choix de développer un concept, c’est-à-dire un
barber shop, un espace galerie et un espace salon, qu’on peut utiliser pour les
événements. On l’a fait récemment avec la NBA Night, la première diffusion d’un match NBA dans un magasin de la métropole.


D : Une exposition est en cours dans le magasin, comptez-vous en faire d’autres ?
Jérémy : C’est un artiste avec lequel on travaille maintenant depuis plusieurs mois. On
travaillait avec plusieurs artistes mais c’est celui avec lequel on a le meilleur feeling,
dans la réactivité et dans l’attitude. On a donc décidé de lui laisser le mur là-bas (cf. Photo ci-dessous) à titre exclusif et ça plaît énormément. Quand tout a démarré, cela a fait
énormément de buzz.

Quelques créations de Sio Lfbvr

D: Les prix du magasin semblent assez similaires à ceux du NBA Store. Quel est votre positionnement par rapport à cela ?
Jérémy : C’est même moins cher que le NBA Store! Aujourd’hui, pour un maillot, chez nous, le prix conseillé, c’est 80 euros alors que sur le NBA Store, c’est 90 euros. Il y a une
majoration d’en moyenne 10-15 euros sur certains articles. Pourquoi ? Je ne sais
pas. Moi j’entends et je lis souvent sur les réseaux sociaux « Bshop, c’est
bien mais c’est cher ». Non ! Ce n’est pas cher ! C’est le prix conseillé. Sauf que, comme
on a plus ou moins le monopole dans la région, les gens n’ont pas d’éléments de
comparaison et se disent que 80 euros c’est cher. Donc ce n’est pas spécialement
coûteux, ce sont les prix conseillés.


D: Lorsque des clients se rendent au Bshop et achètent des produits, êtes-vous heureux de pouvoir partager la culture basket avec eux ?
Jérémy : Je pense que ça se voit énormément sur le compte Instagram
(@bshop_basketball). On est là pour partager du contenu de qualité et non pas pour rabâcher aux gens des informations inutiles. Les retours sont toujours très bons donc oui, ça fait toujours plaisir de voir l’engouement autour du projet. Récemment, on a reçu
une nouvelle collection Mitchell & Ness qui a super bien marché. Ça fait forcément
plaisir. On a aussi pu assister à la venue de La Fouine au magasin, ou encore participer à la NBA Night. c’est quelque chose d’important pour nous.

Jeremy alias Jay, Manager du Bshop Basketball de Lille (à droite)


D: Vous venez de mentionner La Fouine donc parlons un peu de musique. Elle est omniprésente dans le magasin. Comment faites-vous pour constamment avoir ce fond sonore très NBA ? Avez-vous crée une playlist spécifique ou est-ce que les clients peuvent choisir les titres qu’ils souhaitent écouter ?
Jérémy : On a l’habitude de travailler avec des DJs de la région, notamment DJ
Serom, DJ Senor Karo, DJ Dfad ou DJ Hurt … Bref, pas mal de DJs qui tournent
dans certains clubs de Lille. Ils nous fournissent directement leurs mixtapes donc on essaye de les faire tourner. Sinon, il nous arrive de brancher tout
simplement des playlists qu’on sélectionne.


D : Parlons un peu plus de vous. Interview en 1 contre 1. Comment vivez-vous la NBA au quotidien ? Comment cela affecte-t’il votre style vestimentaire ou la musique que vous écoutez ? Comment faites-vous pour suivre les matchs ?
Jérémy : La NBA je l’ai énormément suivie dans les années 2000. J’ai un peu décroché
pendant un certain laps de temps et je m’y suis remis. Répondre que je ne m’y intéresse pas serait une faute professionnelle. On travaille dans un environnement top, on peut vivre de notre passion, qui est le basketball à la base, et forcément le niveau le plus important c’est la NBA.
En plus, ce sont les produits qu’on vend et ça fédère énormément de monde. La
NBA, je la suis, et est-ce qu’elle a un impact réel dans ma vie de tous les jours ? Oui,
forcément. Je travaille dans un magasin dédié en partie à la NBA. On reçoit la
marchandise en premier lieu, on est les premiers à ouvrir les cartons et à découvrir les
collections donc évidemment, cela nous impacte dans notre vie au quotidien.


D: Si vous deviez choisir un maillot mythique et une paire de chaussures, sur quoi votre choix se porterait-il ?
Jéremy : Je ne vais pas répondre [Michael] Jordan, ce serait trop banal. Je vais répondre Penny Hardaway. Pour un truc tout simple : le maillot d’Orlando de l’époque, je le kiffais de ouf. C’est le premier maillot NBA que j’ai pu me payer, ou en tout cas, que mes
parents m’ont offert. C’était un champion à l’époque. Il m’a marqué et je sais que je
l’ai gardé pendant des années. Par la suite, je ne sais pas si c’est un concours de
circonstances, mais j’ai kiffé l’époque Tracy McGrady à Orlando, qui portait aussi le
numéro 1. Donc je pense que ça a eu un impact sur moi. Et pour les chaussures, il y avait
une paire de Penny… Je ne sais plus quel modèle, mais qui elle m’avait aussi marqué.
Donc, ouais ! Je resterais dans la gamme Penny Hardaway.

D : Dernière question, quel est votre cinq majeur de rêve ?
Jérémy : Oh c’est dur… En meneur, [Allen] Iverson. En deuxième arrière, même s’il jouait meneur, Penny Hardaway. En trois, LeBron James. En 4……. (il prend un petit moment de réflexion) Marcus Camby…
D : C’est étonnant quand même, il n’est pas souvent cité.
Jérémy : Oui, [il n’est] pas souvent cité mais je trouve que c’est un joueur qui a fait une bonne
carrière et qui a été peut-être un peu trop sous-côté. Je me base beaucoup sur ma
jeunesse. Et en cinq, pour moi, le pivot All-Time c’est Shaquille O’Neal.

Un grand merci à Jérémy d’avoir répondu à nos questions, nous vous invitons à
suivre le magasin sur Instagram @bshop_basketball et surtout à vous rendre au
Bshop Basketball à Lille, au 265 rue Léon Gambetta.

Propos recueillis par Romain Basquin et mis en page par Pablo Muller

Pablo Muller

Once a Knicks, Always a Knicks

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