Si vous souhaitez obtenir le webzine en format papier c’est ici ! Son prix ? 9 euros (frais de port inclus) – En édition limité donc faites vite afin de vous procurer ce fabuleux exemplaire et donner du soutien à l’ensemble de la rédaction de The Playground !
Merci à Amandine pour l’organisation de cette interview qui met en lumière l’incroyable travail réalisé par 2 des graphistes du nouveau numéro de The Playground Webzine et qui rend honneur aux joueurs européens.
Dunkiin : Salut, vous êtes graphistes et illustrateurs pour le site de The Playground, comment pouvez-vous nous décrire ce projet ?
Thomas : The Playground, c’est une émulation entre créatifs et rédacteurs qui donne naissance à un webzine où les images ont autant d’importance que les articles !
Terry : Ce projet possède une dimension collaborative tellement grande en associant rédacteurs et créatifs pour parler d’une passion commune : le basketball. Avec des ressources inédites (photos, interviews), il permet une approche propre à notre équipe sur le basketball en Europe notamment pour cette édition.
D: En quoi consiste vos rôles dans ce Webzine ?
Terry : J’avais la charge d’illustrer l’article de Valentin (What If) sur Drazen Petrovic et comme tout créatif, nous devions beaucoup échanger sur comment l’article allait être monté, quelles lignes directrices ou tournure si vous voulez, allaient prendre la rédaction pour pouvoir au mieux adapter l’illustration et supporter le texte.
Thomas : Je suis illustrateur et je donne un coup de main sur la mise en page des articles si mon temps libre le permet. En tant que créatif, nous n’avons aucunes contraintes et sommes libre de faire ce que l’on veut du temps que l’on reste dans le thème. C’est un des gros points positifs pour moi qui bosse en agence de communication, milieu où les contraintes sont reines.

D: Quand avez vous commencé à travailler avec ce site ?
Thomas : J’ai commencé a bosser sur The Playground à partir du premier numéro, j’ai vu un tweet passé de Stellios (@Dunkakis) qui voulait créer cette entité mélangeant rédacteurs et créatifs, cela m’a de suite plu donc je l’ai contacté et il m’a expliqué le projet avec plus de détails. J’ai formé un binôme avec Winston (@PistonsFR) pour un article sur le Brawl Pacers vs Pistons de 2004 pour le premier numéro et l’expérience a été très cool donc j’ai rempilé naturellement pour les 2 autres numéros.
Terry : J’ai commencé à travailler pour ce site disons début Juillet quand Coach Amandine m’a contacté pour me parler du projet The Playground. J’avais le temps d’y réfléchir et de m’y consacrer pleinement pour aussi faire connaissance avec l’équipe déjà en place !
D: Le 3ème numéro est paru lundi, pouvez vous nous donner des informations à nos lecteurs sur ce numéro ?
Terry : Spécialement orienté sur le basketball européen, il vous apporte une nouvelle vision sur le jeu que nous adorons à côté de nos frontières. Des interviews exclusives et des ressources inédites pour forger notre culture basketballistique. Comme le disait Thomas, digne des plus grands cross over d’Allen Iverson.
Thomas : C’est un numéro dédié à l’Europe, pour les plus jeunes on y découvre de grands mythes old school liés à la NBA comme des histoires sur Drazen Petrovic, Arvydas Sabonis ou un voyage des Hawks en Georgie en 1988. D’un autre coté, on retrouve des articles plus contemporains sur les rookies et les coaches qui s’exportent outre atlantique et deux superbes interviews de Migna Touré et Angelo Tsagarakis, des as du 3×3 en équipe de France. Globalement, ce numéro peut être une bonne porte d’entrée aux personnes souhaitant découvrir de belles histoires sur le basket Européens qui vont au-delà de TP ou Dirk.


D: Plus généralement, j’imagine que vous êtes fan de Basket et de NBA, vous pouvez nous en parler ?
Thomas : Fan de Basket en premier lieu, j’ai commencé en première année de benjamin quand j’étais au collège et après les entraînements ou en déplacement en bus, le coach et les grands frères des joueurs nous montrés des vieux matchs de NBA ou des vieux All Star Game. Bizarrement, tout le monde s’en foutait excepté le concours de Dunk, on était plus dans le streetball et les mixtapes And1, The Notic ou YPA. Forcement, j’ai commencé à suivre la NBA avec des joueurs comme Iverson, J.Will, Marbury ou Latrell Sprewell mais j’ai réellement exulté en tant que fan de NBA quand Rafer Alston (Skip To My Lou de la team AND1) a planté un game winner avec le Heat contre les Mavs en 2004…
Terry : J’adoooooore le basket et la NBA plus particulièrement. Ayant fait du basket depuis mes 8 ans, j’ai évolué dans cet univers (que ce soit par le style vestimentaire, le langage, la culture US / hip-hop d’Allen Iverson)Je suis depuis l’émergence de Stephen Curry, les Golden State Warriors et il ne m’arrive pas un matin à 4h30 où je ne me lève pas, chips / bières et nourriture pour me poser devant leur match et m’imprégner de l’ambiance US. Mes parents m’ont inculqué cette culture US car ils y sont partis de nombreuses fois étant jeunes et mon prénom est aussi une forme d’héritage de leur part haha ! Sinon c’était toujours ballon à la main en allant en cours, penser basket, manger basket et vivre ce putain de basket !
D: En tant que membre d’une équipe qui couvre le basket, vous vous intéressez à la culture qui découle de la grande ligue (musique, lifestyle…) ?
Terry : Côté lifestyle et musique, j’écoute beaucoup de RAP US et suis un die-hard fan de sneakers (Kyrie, Nike, Air Jordan, etc..) Je commence petit à petit à avoir de plus en plus de snapbacks Mitchell and Ness, New Era et 47′ , des équipes que j’affectionne le plus (7 rien que pour GSW) mais j’en possède aussi de franchises de baseball et foot US.
Thomas : Certainement, j’ai découvert la NBA avec Iverson et de part son historique perso j’ai réalisé que le basket aux US, le rap et la mode sont des milieux aux frontières très poreuses. C’est ça que j’ai adoré dans la NBA, les joueurs ont l’opportunité de faire ce qu’ils veulent et de sortir du carcan du basket (avec plus ou moins de succès) le meilleur exemple pour moi est Ray Allen avec He Got Game. Pour moi le basket US n’est plus “juste” un sport, il s’est transcendé pour devenir une forme de “culture” et c’est ça que j’apprécie particulièrement. Le meilleur exemple est la Jordan, une des paires les plus vendus au monde depuis des années, tout le monde en porte ou en a porté même des gens qui ont jamais mis un pied sur un terrain de basket a part en EPS…
D: Pour être dans le thème du prochain numéro de The Playground, vous avez jeté un œil au basket européen ?
Thomas : Je m’y suis intéressé sur le tard, résidant à Nice, on est quelques fans au travail à suivre et à assister aux matchs de Monaco ! Même si le niveau est présent en Europe, je pense qu’il y a un gros travail de communication à fournir de la part des équipes pour mobiliser plus de monde.
Terry : Je regarde de temps en temps le basket EU par rapport à l’ASVEL comme je suis originaire de Lyon. Sinon il m’arrive de suivre de temps en temps quand les playoffs de Jeep Elite ou d’autres championnats débutent (coucou Nando).
D: Qu’est ce qu’il vous plaît le plus en Europe ? Et vous en pensez quoi de la Mondialisation de la NBA en France et en Europe en général ?
Terry : L’émergence de nouveaux talents qui viennent concurrencer les américains sur leurs trônes m’intéressent beaucoup. Cela change le jeu, la manière de bosser son basket en découvrant de nouvelles cultures et je pense que c’est important pour la NBA de s’étendre comme cela pour accueillir de jeunes prospects.
Thomas : Je t’avoue qu’à part Monaco et l’ASVEL je ne regarde pas beaucoup de matchs donc difficile de me prononcer. En revanche, j’adore cette volonté de la NBA de s’exporter, c’est une organisation qui affiche une volonté de bouger (pour le meilleur et pour le pire) à tous les niveaux et j’aime ça. C’est devenu très facile de suivre le basket que cela soit à travers les réseaux sociaux, le League Pass ou YouTube, il y a plus cet entre-soi comme quand j’ai commencé à jouer où un mec qui suivait la NBA faisait forcément du basket en club.
D: Tu peux faire ton 5 majeur all Time pour terminer ?
Thomas : mon 5 sur le moment très très subjectif :
PG : Allen Iverson
SG : Kobe Bryant
SF : Dwayne Wade
PF : Charles Barkley
C : Shaquile O’Neal
Terry :
MJ : Magic Johnson (Sorry Steph..)
AI : Michael Jordan
Aillier : LeBron James
Aillier Fort : Dennis Rodman
Pivot : Shaquille O’neal
6ème homme : Larry Bird
Avec Rodman et O’neal dans la raquette pour défendre, on est pas loin d’une bonne grosse giflée pour tous ceux qui rentrent dedans. Magic à la mène qui remplace Steph pour le coup car il sait tout faire et son Run and Gun peut apporter beaucoup de vitesse et un bon plan de jeu. MJ est indiscutable. Pour LeBron James aussi, bien que je lui met en remplacant Larry Bird pour apporter un peu plus de shoot (Klay Thompson aurait bien fait, S/o to Reggie Miller ou Kyle Korver).
Un immense merci à Terry (@TerrySolei) et Thomas (@thomasvonreox) pour avoir pris le temps de répondre à nos questions ! L’ensemble de l’équipe de Dunkiin est fière d’avoir eu accès en avant premières les images du nouveau numéro de ce fabuleux Webzine afin de préparer cette interview ! Vous pouvez retrouver The Playground sur les réseaux sociaux (Twitter et Instagram) et pour retrouver l’ensemble des articles et des illustrations c’est par ici!
Retrouve l’ensemble des illustrations de Thomas sur son compte Instagram et celles de Terry sur Behance !

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