Jersey of the week #3 – Hakeem « The Dream » Olajuwon

( source photo : quiz-basket.fr )

Pour honorer le retour des maillots vintage des Rockets et le récent trade de Westbrook on s’attaque au meilleur joueur de l’histoire de la franchise, celui qui a fait de Houston une franchise historique et respectée : The Dream. Hakeem a apporté 2 titres dans le Texas avant que les Spurs et Dallas n’en ramènent 6 de plus. Considéré comme l’intérieur le plus complet de l’histoire, Hakeem est un exemple de technique, de défense, de loyauté, de coéquipier et de meneur d’homme. Auteur d’une des plus belle saison de l’histoire en 1993-1994 où il fut MVP, meilleur défenseur, champion et MVP des finales revenons sur les événements qui ont fait de la carrière d’Olajuwon un rêve éveillé.

Flashback

Le 21 mai 1986 : Rendez-vous en finales face aux grands Celtics

Encore Sophomore, Hakeem forme un duo d’intérieur redoutable avec son pote Ralph Sampson. Ils vont envoyer leur équipe texane en finale en battant les Lakers de Magic et Jabbar. Un gentleman sweep ( les Lakers remportent le premier match 119 à 107 ) qui sera à l’origine du célèbre Nickname Tragic Johnson. Ce dernier tourne quand même en 22 points, 8 rebonds et 16 passes de moyenne sur la série. Mais là n’est pas la question. En effet, la grande question est comment un gosse de 23 ans a réussi à envoyer un 31 points, 11 rebonds et 4 contres de moyenne sur la série sur l’une des meilleures équipes de l’histoire. Le game 3 reste comme le match où Hakeem a détruit Los Angeles. En ce soir du 16 mai 1986, le jeune intérieur envoie devant ses fans un violent 40 points, 12 rebonds, 2 steals et 2 blocks. Tout ça à 50% de réussite et 80% aux lancers. Oui oui 23 ans. Malheureusement, même si Olajuwon entre parfaitement dans ses finales avec un 33 / 12 en 38 minutes, la marche est trop haute pour les jeunes fusées et les Celtics l’emportent 4-2. Le pivot finira meilleur marqueur ( 537 ) et meilleur rebondeur ( 236) des playoffs. Oui oui toujours 23 ans.


Le 29 mars 1990 : Première apparition dans le livre des records

18 points, 16 rebonds, 10 assists et 11 contres. Voici la ligne de stat qu’a proposé le Pivot face à une équipe de Milwaukee incapable de le contenir. Une performance hors normes que seul 3 autres joueurs ont réussis à proposer dans l’histoire de la grande ligue. Quand on sait que des joueurs comme Westbrook, Jason Kidd, Magic Johnson ou encore LeBron James ne sont pas dans cette liste on comprend à quel point c’est exceptionnel. Ce qui est moins connu c’est que 26 jours avant notre bon Hakeem avait réalisé un match ahurissant face aux Warriors : 29 points, 18 rebonds, 11 contres, 9 passes décisives et 5 interceptions ( sans perdre aucun ballon sinon ça serait trop facile). La même saison, le 27 février il avait déjà envoyé un 37 points saupoudré de 25 rebonds. Voila qui était Hakeem Olajuwon, un pivot impérialement dominant des deux cotés du terrain. Probablement le meilleur pivot intrinsèquement de l’histoire de ce sport. Un joueur parfois trop sous-coté.


Le 22 juin 1994 : Hakeem est sacré pour la première fois, le Dream ne fait que commencer

Cette année les Rockets vont tranquillement en playoff après avoir solidement remporté 58 matchs sur la saison. Sur le plan personnel Hakeem, vient d’être nommé MVP et meilleur défenseur. En playoff les fusées s’occupent des Blazers, des Suns puis du Jazz ( le Far West ) et arrivent en finale pour affronter les Knicks d’un Patoche Ewing bien décidé de profiter de la retraite de sa majesté. La bataille sera magistrale, une vraie guerre de tranchées qui se déroulera en 7 matchs. Les 100 points ne seront jamais dépassé ( 93 maximum par Houston au game 3 ) et les deux équipes se rendent littéralement coups pour coups : une victoire de l’un signifie une victoire de l’autre au match suivant. Le game 7 arrive, John Starks en confiance après son Game 6 de feu balance un tragique 2 sur 18 au shoot. De l’autre coté, Hakeem envoie un léger 25 points, 10 rebonds, 7 passes décisives et ses habituels 3 contres pour remporter son premier titre qu’il chasse depuis 10 longues années ( la Draft 1984 ayant eu lieu le 19 juin 1984).

Cette série reste l’une de mes préférées de l’histoire. On a également voulu parler de ses finales de conférences de 1995 où Olajuwon fit passé l’Amiral pour un joueur de playground du dimanche en tournant à 35 points, 12 rebonds, 5 passes et 4 contres. Il fallait faire des choix mais comme le dit si bien Alex dans sa TBNL « pour lui [ David Robinson] le rêve est devenu cauchemar ».

MUSIC

Cette semaine on part un peu du monde de la mode pour se concentrer sur la musique. On vous propose donc une short list de 3 rappeurs incontournable qui viennent de Houston.

Travis Scott

Jacques Berman Webster II, plus connu sous le nom de Travis Scott est un des artistes les plus écoutés dans le monde ( plus de 35 millions rien que sur Spotify quand même ) est né à Houston. Un nombre astronomique de références sont présentes dans son projet Astroworld a commencé par la cover qui rend hommage à l’ancien manège texas cyclone. Dans son morceau NO BYSTANDERS il fait aussi référence à une phrase souvent utilisé par les rappeurs de la ville « grippin the grain ». Enfin bref, Jacques est fier de sa ville et adore les Rockets alors forcement le mari de Kylie Jenner a sa place dans notre article.

Source : Wikipedia
Source : vibes.com

Scarface

De son vrai nom Brad Terrence Jordan, Scarface incarne parfaitement le gangsta rap des années 1990 et 2000 aux États-Unis. Reconnu comme un MC de génie Scarface a énormément influencé Travis Scott lui même. Il s’est notamment fait connaitre grâce au succès de son album Mr Scarface is back et We Can’t be stop avec son band les Geto Boys. C’est un rappeur qui parle la rue et qui a influencé tout le pays. Aujourd’hui il fait un peu parti des papis un oublié du rap américain. Il a toujours été impliqué dans ses intrus et collaborent souvent avec un beatmaker de H-Town : Mike Dean. D’un point de vu personnel Brad a eu une vie très difficile, qu’on peut retrouver dans son autobiographie « Diarry of a madman« .

Beyoncé

Éloignons nous un peu de la rue et dirigeons nous vers les paillettes, la fame et le charme. D’abord connu avec Destiny’s Child, Beyoncé explose avec son album Dangerously in love en 2003 avec plus de 12 millions de ventes dans le monde. Sympa pour un premier album solo. Mariée depuis 2008 à Jay-Z on reste toujours proche du rap gangsta finalement. Et encore plus de la NBA, longtemps actionnaire des Brooklyn Nets le couple avait également été intéressé par le rachat de la franchise de Clutch-city.

Merci à Joseph Boyer pour le coup de main !

Romain Basquin

Je déteste Kevin Durant.

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